GUIDE HACHETTE 2019
Installé en 1979 à la suite de son père Michel, Philippe Gavignet, qui incarne la quatrième génération à la tête du domaine familial, est le premier à se consacrer pleinement à la vigne. Cet éminent spécialiste des Nuits-Saint-Georges exploite aujourd’hui 13 ha. Et la relève est là, avec son fils Benoit, à ses côtés depuis 2015. Incontournable.
Nuits-st–Georges 1er Cru « Les Chaboeufs » 2016 ☆ (30 à 50€; 5400 b.)
Les Chaboeufs est un remarquable terroir qui domine le 1er cru Les Cailles au sud de l’appellation. Philippe Gavignet y exploite 1 ha tout rond qui a donné en 2016 un vin d’une belle finesse aromatique, sur des notes de fraise et de groseille agrémentées d’une touche florale. Bien équilibrée, la bouche joue sur la rondeur et la souplesse plutôt que la puissance. Garde 2021 – 2028
GUIDE HACHETTE 2018
Installé en 1979 à la suite de son père Michel, Philippe Gavignet, qui incarne la quatrième génération à la tête du domaine familial, est le premier à se consacrer pleinement à la vigne. Cet éminent spécialiste des Nuits-Saint-Georges exploite aujourd’hui 12 ha. Et la relève est là, avec son fils Benoit, à ses côtés depuis 2015. Incontournable.
Habitués des honneurs du Guide, Philippe Gavignet se montre une fois encore à la hauteur de sa réputation.
Nuits-st–Georges 1er Cru « Les Pruliers » 2015 ☆☆ (30 à 50€; 2900 b.)
La cuvée de Pruliers, un solide climat du sud de l’appellation, a plus particulièrement retenu l’attention cette année. Elle se déploie dans le registre de la maturité et de la gourmandise. Le nez évoque les fruits confits, la cerise burlat notamment, et la muscade. La bouche apparaît suave dès l’attaque, dense, puissante sans dureté, construite sur des tanins caressants. Le plaisir est déjà là et ne devrait pas s’évanouir de sitôt. Garde 2019 – 2027 – Accord met et vin : mijoté de jours de bœuf.
Nuits-st–Georges 1er Cru « Les Bousselots » 2015 ☆☆ (30 à 50€; 3600 b.)
Un 1er cru du nord de l’appellation où le domaine exploite 63 ares. Le vin présente beaucoup d’ampleur, de richesse, d’opulence même, tout en développant une belle élégance aromatique, sur le cassis et le café torréfié. Garde 2020 – 2027 – Accord met et vin : coq au vin.
Nuits-st–Georges « Vieilles Vignes » 2015 ☆☆ (20 à 30€; 4500 b.)
Si la version 2014 était un peu fougueuse et anguleuse, ce 2015 est au contraire déjà très harmonieux, concentré, dense et puissant sans être roboratif, étayé par de fins tanins. Garde 2020 – 2027 – Accord met et vin : bœuf bourguignon.
Nuits-st–Georges « Les Argillats » 2015 ☆ (20 à 30€; 4800 b.)
Coup de cœur sur le millésime 2013, très bien noté en 2014, le 2015 tient son rang. Ce terroir a donné un vin puissant sur le plan aromatique (fruits noirs, kirsch), rond, riche et structuré en finesse. Garde 2020 – 2025 – Accord met et vin : carré d’agneau.
Nuits-st–Georges 1er Cru « Les Chaboeufs » 2015 ☆ (30 à 50€; 5000 b.)
Le nez dévoile de jolies notes florales et épicées, prolongées par une bouche souple et équilibrée, qui ne manque pas de vigueur grâce à sa finale acidulée. Garde 2020 – 2025 – Accord met et vin : cailles rôties.
GUIDE HACHETTE 2017
Installé en 1979 à la suite de son père Michel, Philippe Gavignet, qui incarne la quatrième génération à la tête du domaine familial, est le premier à se consacrer pleinement à la vigne. Ce spécialiste des Nuits-Saint-Georges, désormais épaulé par son fils Benoit, exploite aujourd’hui 12 ha.
Nuits-st–Georges 1er Cru « Les Pruliers » 2014 ☆ (30 à 50€; 3100 b.)
Le nez de ce 1er cru décline après un peu d’aération des notes épicées et boisées qui ne masquent pas les fruits, noirs et frais. La bouche offre du volume, de la fraîcheur, une jolie finesse de tanins et une grande longueur. Un vin précis et profond. Garde 2018 – 2024 – Accord met et vin : tournedos chasseur
Nuits-st-Georges « Vieilles Vignes » 2014 ☆ (20 à 30€; 3900 b.)
Un village encoure fougueux à ce stade, mais qui semble promis à un bel avenir. La bouche, quoiqu’un peu anguleuse, affiche une réelle harmonie autour des tanins racés et de saveurs fruitées et vanillées bien équilibrées. Garde 2019 – 2024
Nuits-st-Georges « Les Argillats » 2014 ☆ (20 à 30€; 4100 b.)
Un terroir situé à proximité du village et planté de vignes âgées de cinquante ans. La bouche séduit par son équilibre entre solidité tannique, fraîcheur et rondeur. Garde 2019 – 2024
Installé en 1979 à la suite de son père Michel, Philippe Gavignet, qui incarne la quatrième génération à la tête du domaine familial, est le premier à se consacrer pleinement à la vigne. Ce spécialiste des Nuits-Saint-Georges exploite aujourd’hui 12 ha.
Nuits-st-Georges 1er Cru « Les Chaboeufs » 2013 ☆☆ Coup de cœur
Quel millésime 2013 pour Philippe Gavignet, qui plane au-dessus de la sélection avec une belle pluie d’étoiles et par deux coups de cœur ! En tête, ce 1er cru au nez très flatteur et complexe de fruits rouges et de boisé grillé. De l’attaque à la finale, le palais offre un équilibre parfait entre une chair suave et tendre, des tanins veloutés et une acidité fondue à souhait. Un grand Nuits de garde, ample et homogène. Garde 2019-2025 – Accord met et vin : filet de chevreuil aux airelles.
Nuits-st-Georges « Les Argillats » 2013 ☆☆ Coup de cœur
Deuxième coup de cœur avec ce village plein de sève, aux tanins délicats et soyeux, d’une grande persistance aromatique, qui s’exprime avec toute la subtilité du pinot noir issu d’un beau terroir (fruits rouges, nuances florales). Garde 2018-2022.
Nuits-st-Georges 1er Cru « Les Bousselots » 2013 ☆
Un boisé dominant au nez, beaucoup d’ampleur, de gras et une texture veloutée en bouche, et une longue finale minérale et épicée. Garde 2018-2023.
Nuits-st-Georges Vieilles Vignes 2013 ☆
Un vin subtil plutôt que puissant, au nez discret (fruits noirs, violette, Zan), au palais souple et frais, porté par des tanins fins et boisé fondu. Garde 2016-2019
Installé en 1979 à la suite de son père Michel, Philippe Gavignet, qui incarne la quatrième génération à la tête du domaine familial, est le premier à se consacrer pleinement à la vigne. Ce spécialiste des Nuits Saint Georges exploite aujourd’hui 10,8 ha.
Nuits-st-Georges 1er Cru « Les Chaboeufs » 2012 ☆☆
A l’origine de ces remarquables Nuits, 1 ha sur les Chaboeufs, un beau terroir situé juste au-dessus des célèbres Cailles, mais plus froid, en raison de l’altitude, et plus frais, en raison d’un sol assez argileux. Un vin rubis sombre au nez subtil de chèvrefeuille, de tilleul et de fruits rouges mûrs. La bouche se révèle souple, ronde et charnue, appuyée par des tanins fondus et par de jolis notes de cannelle et de fruits compotés. Déjà fort plaisant, ce vin mérite, néanmoins de vieillir pour gagner en complexité. Garde 2016-2022. Accord met et vin : magret de canard farci au foie gras.
Nuits-st-Georges 1er Cru « Les Bousselots » 2012 ☆ (2 800 b.)
Une autre valeur sûre du domaine, appréciée pour sa complexité (toasté, épices douces, prune, cassis) et pour sa générosité. Garde 2016-2022
Nuits-st-Georges « Les Argillats » 2012 (20 à 30 €; 2 700 b.)
Un vin puissant et riche. Garde 2016-2022
Nuits-st-Georges 1er Cru « Les Bousselots » 2011
Philippe Gavignet, qui travaille depuis 1979 sur le domaine familial, en a pris la tête en 1992. Son vignoble de 10,8 ha est essentiellement implantée dans l’appellation Nuits Saint Georges. Après un millésime 2010 particulièrement faste, salué par un double coup de cœur (notamment pour ces Bousselots), le suivant apparaît plus modeste. Rubis profond aux reflets violets, ce 2011 associe au nez la cerise noire bien mûre, une touche animale et une nuance de sous-bois. Le prélude à une attaque souple et à une bouche chaleureuse et vineuse aux tanins déjà enrobés. Un bon classique, qu’il vaut mieux attendre trois ans.
Nuits-st-Georges 1er Cru « Les Chaboeufs » et « Les Bousselots » 2010 Coup de coeur – Nuits-st-Georges « Vieilles Vignes » 2010 ☆ – Nuits-st-Georges 1er Cru « Les Pruliers »
Avec un double coup de cœur pour ses Nuits Saint Georges 1er crus 2010, les Chaboeufs et les Bousselots, auquel s’ajoute l’étoile pour son village Vieilles Vignes 2010, Philippe Gavignet s’affirme comme un excellent vinificateur. Comme toujours, ses vins sont concentrés, boisés, intensément aromatiques grâce à de longues macérations à froid (neuf jours en 2009, huit jours en 2010). « Il a tout pour plaire », note un dégustateur, et en effet, le plaisir est immédiat avec ces 1er Cru Les Chaboeufs 2010 au nez de vanille et de crème de cassis. La bouche se révèle suave, veloutée, soyeuse. Le 1er cru 2010 les Bousselots (3 000 b.), l’autre coup de cœur, s’affirme sur le poivre et la cerise griotte, avec toujours un boisé sensible mais élégant, et des tanins ronds. Le village Vieilles Vignes 2010 (15 à 20 €; 4 000 b.) une étoile, garde le même style au nez de framboise et d’épices, une bouche ample, ronde et soyeuse. On gardera trois ans les 1er crus, qu’on servira sur une bécasse ou un magret de canard farci au fois gras et accompagné de girolles. Le 1er cru les Pruliers 2010 (30 à 40€; 2 100 b.), cité, est un vin friand, au caractère encore très boisé, qui s’arrondira après trois ans de garde.
GUIDE HACHETTE 2012
Nuits-Saint-Georges « Vieilles Vignes » 2009 ☆☆ et Nuits-Saint-Georges « Les Argillats » 2009 ☆
Le style de Philippe Gavignet , des vins concentrés en arômes, des fruits bomb, comme disent les Américains, s’accorde bien à un millésime voluptueux comme 2009. Cette année, ce spécialiste des Nuits-saint-Georges place deux vins dans notre sélection. Le mieux noté est ce Nuits-Saint-Georges « Vieilles Vignes » 2009 au nez intense de fruits noirs confits et de raisins compotés, très 2009 dans sa maturité. Sa bouche tendre, ronde et gourmande ira bien, dans les deux ans, sur un rôti de biche aux airelles. Le Nuits-Saint-Georges « Les Argillats » 2009 (4000 b) obtient une étoile pour son côté friand, élégant et fruité, très -nuits nordiste-.
GUIDE HACHETTE 2011
Nuits-Saint-Georges « Vieilles Vignes » 2008 ☆ – Nuits-Saint-Georges 1er Cru « Les Bousselots » 2008 et Nuits-Saint-Georges 1er Cru « Les Pruliers » 2008
Spécialiste du Nuits-saint-Georges, Philippe Gavignet place cette année trois vins de cette appellation à égalité dans la sélection du Guide. Ceux-ci ont en commun d’être intenses et fruités : cannelle et cerise pour le Vieilles Vignes, violette et épices pour le 1er cru Les Bousselots 2008 rouge (23 à 30 €), réglisse et fruits rouges pour le 1er cru Les Pruliers 2008 rouge (23 à 30 €) … Toute la palette du pinot noir se déploie. Un même caractère friand se retrouve en bouche, associé à une matière élégante et à des tanins fondus pour le Vieilles Vignes, à une chaire ample aux tanins soyeux pour Les Bousselots (une parcelle au nord de Nuits), à une belle rondeur suivie d’une finale persistante pour Les Pruliers. Ayant choisi une longue macération à froid (9 à 10 jours) pour exalter le fruit et un élevage prudent (un tiers en fut neuf) afin de garder de la souplesse, le vigneron signe ici des Nuits à boire dans 3 ou 4 ans.
GUIDE HACHETTE 2010
Nuits-Saint-Georges 1er Cru « Les Chaboeufs » 2007 ☆ – Nuits-Saint-Georges « Vieilles Vignes » 2007 et Nuits-Saint-Georges 1er Cru « Les Pruliers » 2007
Philippe Gavignet a bien réussi ses 2007 puisque trois de ses vins ont été sélectionnés à l’aveugle en Nuits-saint-georges. Le mieux noté est le Chaboeufs, un climat bien exposé au sud, sur un flanc pentu de la combe des Vallerots, réputé donner des vins assez ronds, comme celui-ci, à la robe rubis sombre et au nez de fruits noirs. La bouche ample et suave, portée par des tanins discrets, termine sur une note de fraîcheur. Deux vins sont cités : le rouge 2007 Vieilles Vignes (15 à 23€), apprécié pour son équilibre et son soyeux, et le 1er cru rouge Les Pruliers 2007 qui se distingue par son nez fruité et sa rondeur gourmande en bouche.
GUIDE HACHETTE 2009
Nuits-Saint-Georges « Vieilles Vignes » 2006 ☆ – Nuits-Saint-Georges 1er Cru « Les Bousselots » 2006 et Nuits-Saint-Georges 1er Cru « Les Pruliers » 2006
Fils de Michel et neveu de Christian, Philippe Gavignet s’est installé en 1979, succédant à son père sur ce domaine de 10 hectares et devenant la quatrième génération est aux commandes. Un vin de bonne tenue, typé nuits, alliant la finesse au nez (bigarreau) et la puissance en bouche. Boisé perceptible mais sans exagération, avec une perspective de dénouement heureux à 2 ou 3 ans. Pour une bécasse. Une étoile encore pour le 1er cru les Bousselots rouge (23 à 30 €) et une citation pour le 1er cru Les Pruliers rouge 2006 (23 à 30 €), tous de garde également.
GUIDE HACHETTE 2008
Nuits-Saint-Georges 1er Cru « Les Bousselots » 2005 ☆☆ et Nuits-Saint-Georges « Les Argillats » rouge 2005 ☆☆
Philippe Gavignet ? Fils de Michel et neveu de Christian, pour vous y reconnaître au sein de la famille. Un sol très riche en calcaire actif, un site plein de bosses (d’où peut-être l’origine de ce nom), voici les Bousselots, climat côté Vosne mais proche de l’axe médian (la combe de la Serrée). Ce 2005 est un vin qui se tient bien droit, élégant du début jusqu’à la fin. Distillant la fraise des bois au nez, il se montre harmonieux et fondu, dense mais toujours plein de finesse. Il est promis à un bon avenir (fin de cette décennie). Retenu pour la finale du coup de cœur, il termine au pied du podium. Deux étoiles également pour Les Argillats 2005 rouge (15 à 23€), le meilleur village de la dégustation.
GUIDE HACHETTE 2007
Nuits-Saint-Georges « Les Argillats » blanc 2004
Une curiosité : moitié de pinot blanc et moitié de chardonnay sur 0,34 ha en Argillats (à droite quand on quitte Nuits pour monter aux Hautes-Côtes). L’œil brille, le nez est assez fin. Plutôt sec de caractère mais sachant montrer une certaine aménité, ce vin est à servir maintenant à des connaisseurs qui y prendront intérêt et apprécieront la trouvaille. Les Argillats rouge 2004 obtiennent une citation. Choisir un mignon de porc aux échalotes.
Nuits-Saint-Georges 1er Cru « Les Bousselots » 2002 ☆
Presque noir tant il est coloré, ce vin suggère les fruits cuits dans un contexte vanille conféré par le chêne. Une pointe réglissée s’y associe un peu plus tard, car le chêne paraît fort grillé mais, comme le gras est bien présent, la démarche harmonieuse et la persistance convenable, on lui trouve bien des atouts.
Nuits-Saint-Georges « Les Argillats » 2002 ☆
On compte trois bouteilles retenues pour ce viticulteur. C’est bien et même très bien. En tête ces Argillats, nés au flanc de la combe de la Serrée et qui évoquent le gibier dans un environnement boisé. Bouche impeccable, ronde et franche. Les Argillats 2002 en blanc et Les Bousselots 1er cru 2002 en rouge obtiennent l’un et l’autre une étoile.
GUIDE HACHETTE 2005
Nuits-Saint-Georges 1er Cru « Les Bousselots » 2001 ☆
Philippe Gavignet a élaboré de bonnes bouteilles dans ce millésime. Des Pruliers 1er cru, une étoile, et un Chaboeufs 1er cru, cité. Toujours en rouge, d’une jolie nuance colorée, ces Bousselots à la robe profonde mêlent des notes de bois et de griotte nettes et pures. En bouche, l’équilibre est assuré. Sa charpente et sa rondeur font bon ménage. Un vin de garde (cinq à dix ans) pour des viandes marinées.
GUIDE HACHETTE 2004
Nuits-Saint-Georges 1er Cru « Les Chaboeufs » 1999
Un vin à laisser venir tranquillement. Grenat profond , entre cerise burlat et le poivre, il n’a pas la chair d’un Rubens mais ces beautés sont passées de mode. De bonne tenue en bouche, assez caressant, dépourvu en tout cas de la moindre agressivité, il est harmonieux et bien dans son millésime.
Les Pruliers 1er cru 99 à conseiller également, dans le même ordre d’idées, et en village, les Argillats 99 plus simples mais réussis.